Blindage bombardier.

Durant la 2nde guerre mondiale, la RAF a fait une étude pour déterminer les parties des bombardiers à blinder afin d'augmenter leur chance de retour.
Pour ce faire ils ont observés et comptabilisés les impacts (points rouges) sur les avions revenus de mission.




Le 1er réflexe des ingénieurs fût de blinder les parties les plus touchées (ailes et arrière du fuselage).  Grave erreur, ils n'ont pas pris en compte le biais du survivant (ici Biais du survivant et là Wiki).  Suite à cette erreur le nombre de pertes a même légèrement augmenté.
Il est probable que les allemands ont tirés les mêmes conclusions.

Si le blindage a bien été modélisé dans CloDo, ma question est quelles sont les zones à viser (et toucher) en tant que chasseur afin d'augmenter nos chances de descendre un bombardier ?

Ca peut aussi nous aider à modifier nos bandes de munitions selon le type de mission (interception de chasseurs ou de bombardiers).

Je n'ai pas trouver de données concernant les zones "sensibles" d'un chasseur mais je devine que le blindage est moindre pour ce type d'avion afin de privilégier la vitesse et la maniabilité.

Le biais du survivant, c'est pas bête effectivement...

Hello,

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Si le blindage a bien été modélisé dans CloDo, ma question est quelles sont les zones à viser (et toucher) en tant que chasseur afin d'augmenter nos chances de descendre un bombardier ?

J'aurais tendance à indiquer les zones "vitales" de l'appareil, moteurs, habitacle, réservoirs de carburant (souvent placés dans les ailes entre le fuselage et la nacelle moteur), systèmes de refroidissement, huile et glycol. Après, c'est plus facile à dire qu'à faire, pour un appareil qui vole en palier et sans défense (mitrailleurs) on peut envisager des passes létales par contre dès que notre zozio est en mouvement ou en manœuvre évasive, c'est plus compliqué et là c'est souvent le travail en équipe qui en fera une victoire.....partagée.
Après on a vu des victoires avec un simple câble de commande ou une durite sectionnés ou un projectile dans une partie sensible du GMP, compresseur par exemple.
Le pilote (chasseur ou bombardier) mis hors de combat est bien sur une victoire assurée. La plupart des chasseurs et des bombardiers n'étaient pas blindés à proprement parlé (sauf les avions d'assaut), une plaque de blindage protégeait le pilote du chasseur dans le dos/la nuque, le pare brise fut aussi blindé par l'adjonction d'une épaisseur de verre spécial. Pour l'habitacle des bombardiers, les sièges pilotes et co-pilotes avaient des plaques de blindages.

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Ca peut aussi nous aider à modifier nos bandes de munitions selon le type de mission (interception de chasseurs ou de bombardiers

Perso, je n'utilise pas de munitions "Luftwaffe" de type Panzer, je privilégie plutôt les munitions de types explosives et incendiaires pour les armes de 20mm. Pour les armes de capot, des munitions perforantes, incendiaires et "explosives".
La composition de mes bandes de munitions "RAF" ressemblent étrangement à celle ci-dessus, perforantes et incendiaires de type "De Wilde".
Pour la Régia Aeronautica, idem, à peu près le même mix. Enfin pour l'Armée de l'air (D520), on n'a pas trop de choix, le canon HS404 sera alimenté en projectile ordinaire et en projectile explosif, pour les MAC34 des ailes, projectiles perfo-traçant. Très étrangement à cette époque, il existait une munition incendiaire mais je n'ai pas trouvé de trace de ce projectile dans les munitions dites "Aviation".
A bientôt.

je n'arrive pas à retrouver un screen fourni à l'époque où l'on voyait le calul de trajectoire d'une balle dans un avion.

Mais bon, voici la structure interne du 109 dans Clodo, ça donne une idée des organes pris en compte:

Quand à savoir si l’épaisseur des tôles sont pris en compte.. j'en doute
En revanche, je pense qu'ils ont calculé les éléments "réputé" blindé, comme le par-brise par exemple

Et pour se faire une idée, voici les effets d'une .50 sur le duralumin:

Juste pour info, les 2 pages d'Oleg Maddox qui nous ont fait baver pendant 2 ans avant qu'il ne claque la porte et qu'ils sortent une bouze pas fini:
http://forum.1cpublishing.eu/showthread.php?t=2040

Sympa les 2 écorchés Miguel..Merci. A la différence du Spitfire le pilote du Me 109 était assis sur le réservoir de carburant.
Je n'ai justement pas évoqué la protection des réservoirs dans mon post précédent, très vite les constructeurs ont équipé les avions de système auto-obturant. Seul, le bureau d'étude de Mitsubishi avec son célèbre A6M s'en ai passé, afin de gagner du poids donc de la maniabilité. Mais ça c'est une autre histoire.....

En même temps, maintenant....sur les jets, y'a plus de réservoir auto-obturant (bon, c'est du kéro(fuel) aussi, pas de l'essence comme avant)

En revanche, les réservoirs d'aujourd'hui sont "pressurisé", d'une part pour faciliter/augmenter le transfert, d'autre part (si je me rappel bien) cela limite la probabilité d'explosion en cas d'impact