OBT ~ Escadrille virtuelle -
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MODULE 3.2:Les bases du combat à l'énergie.
Auteur: OBT~Blacksheep
SOMMAIRE 1-Introduction 2-Concepts 3-Manœuvres élémentaires de conservation de l’énergie
3.2.1: INTRODUCTION
L'acquisition, la conservation et la transformation de l’énergie en combat aérien est une chose qu'un pilote doit avoir en tete à tout instant. la connaissance et surtout la compréhension des principes évoqués ci-après sont à la base de toute la tactique aérienne (choix de l'altitude de transit, formation du groupe de combat, fuite ou attaque et enfin manœuvres choisis en combat.
3.2.2: CONCEPTS
Quelles sont les principales forces qui régissent le vol ?
Un avion volant de façon horizontale est soumis à 4 forces: la portance, le poids, la traînée et la traction. Grossièrement: -le poids est compensé par la portance qui est du à l’écoulement de l'aire autour du profil d'aile (la sustentation) -La traînée (résultante des défauts de pénétration dans l'air d'un avion) est compensé par la traction (produite par le moteur) Le moteur produisant une puissance allant bien au delà de la compensation des forces négatives (traînée + poids) l'avion peut évoluer dans les trois dimensions avec plus ou moins d'efficacité
L'énergie qu'est ce que c'est?
Composante vitesse: On a vu que l'avion vole grâce à la sustentation qui elle-même n'existe que si l'avion se déplace dans un flux d'air, ce déplacement est donné au pilote en terme de vitesse (km/h, kt etc). Cependant il ne s'agit pas de la vitesse à laquelle l'avion se déplace par rapport au sol mais bien de sa vitesse par rapport au flux d'air! Imaginez un avion en plongée verticale, sa vitesse par rapport au sol est de 0 pourtant sa vitesse dans l'air est très élevée On appel cela la vitesse air, l'autre composante de la vitesse vous attends au chapitre de la navigation ;) De cette "vitesse air" découle ce que l'on appelle "l'énergie cinétique" (Energie cinétique = 1/2 x Masse x Vitesse_air²).
Composante altitude: Il est facile de comprendre qu'un avion sans moteur (suppression de la traction) continu de voler, la traction et la traînée étant compensées par le poids, l'avion descend et par la même cela crée de la vitesse air. L'altitude constitue une réserve d'énergie que l'on pourra convertir en vitesse air. On appelle cette énergie "l'énergie potentielle" (altitude = réserve de vitesse-air) (Energie potentielle = Masse x G x Altitude)
L’énergie d'un avion est la somme de l’énergie potentielle et de l'énergie cinétique. ENERGIE = ENERGIE POTENTIEL + ENERGIE CINETIQUE
Pour simplifier en combat aérien: ENERGIE = VITESSE + ALTITUDE
Exemple: Un FW190 se déplace en palier à une vitesse de 520 KM/H. Un yak à 1000 pieds au dessus vole à 400KM/H et plonge sur le 190. Arrivé à l'altitude du FW190 le yak aura converti son altitude (énergie potentielle) en vitesse (énergie cinétique), la conversion des deux énergies aura pour effet, une vitesse de 600KM/H pour notre yak et une manœuvre d’évitement périlleuse pour le FW190.
3.2.3: MANŒUVRES ELEMENTAIRES DE CONSERVATION DE L'ENERGIE.
Conservation de l'énergie, de quoi parlons nous?
Chaque manœuvres produite par le pilote sur l'avion aura pour conséquence une perte de vitesse que chaque avions pourra retrouver plus ou moins rapidement grâce à leurs conceptions propre et l'efficacité de leurs moteur Le problème est qu'un combat aérien n'est constitué que de changement de direction pour atteindre la solution de tir et le virage dans le plan horizontal semble être le moyen le plus simple pour tourner sur l'adversaire, c'est exactement ce qu'il faut éviter. La manœuvre la plus consommatrice d’énergie est le virage serré dans le plan horizontal (manœuvre largement employé et notamment pour l'esquive)
Voici les manœuvres de bases qui permettent de changer de direction en gardant à l'esprit la notion d'énergie:
1 L'Immelmann
Le principe: Cette manœuvre permet de changer de direction, la vitesse (énergie cinétique) est convertie en altitude (énergie potentielle) dans une montée verticale.
Exécution: Monter en chandelle, dans la verticalité utiliser l'axe de roulis pour choisir la direction voulu, tiré sur le manche, une fois sur le dos au cap voulu, exécuter un demis tonneau.
précaution: votre vitesse doit être suffisante, aucuns bandits dans ses 6h (la perte de vitesse en monté associée à la surface que votre avion offre vu du dessus fait de vous une cible extrêmement facile). Comme toute manœuvres aérienne, le pilotage doit être souple et la symétrie respecté (bille au centre)
NB: un Immelmann demandé ou annoncé sans autres précisions est toujours terminé sur un cap opposé.
2 LE SPLIT S
Le principe:Cette manœuvre permet de changer de direction, l'altitude (énergie potentielle) est convertie en vitesse (énergie cinétique) dans la descente. Une manœuvre diaboliquement efficace lorsque l'on est attaqué du dessus et sur nos 6.
Exécution: effectuer un demi tonneau, tirer sur le manche, dans la verticalité utiliser l'axe de roulis pour choisir une direction, continuer de tirer sur le manche jusqu’au vol en palier.
précaution: Avoir suffisamment d'altitude ;°), le gain de vitesse peu nécessiter de couper les gaz car la sur-vitesse risque de rendre l'avion incontrôlable et vous envoyer au tas. Comme toute manœuvres aérienne, le pilotage doit être souple et la symétrie respectée (bille au centre)
NB: un split S demandé ou annoncé sans autres précisions est toujours terminé sur un cap opposé.
3 LES YOYOS
Le principe:la manœuvre la plus importante d'un combat aérien, elle permet d'utiliser la conversion entre altitude et vitesse pour effectuer des poursuites sans jamais serrer ses virages et par la même dépenser son énergie de façon dangereuse.
Exécution::le yoyo haut: L'avion poursuivit effectue un virage serré dans le plan horizontal. L'avion qui attaque plutôt que de tenter de suivre son virage serré (ce qui réduit fortement sa vitesse, d'où perte pure d'énergie cinétique sans conversion en altitude) va effectuer un passage dans le plan vertical et par la même réduire sa vitesse pour ne pas overshooter sa cible, cependant avec le gain d'altitude acquis, il va pouvoir replonger sur sa proie et se retrouver de nouveau en position de tir avec la même vitesse qu’auparavant (il n'aura pratiquement pas perdu d'énergie). Le yoyo bas est l'inverse du haut, il est le plus souvent employé dans les engagements où l'adversaire bénéficie d'une vitesse supérieure.
précaution: Comme toute manœuvres aérienne, le pilotage doit être souple et la symétrie respecté (bille au centre) |
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